La schizophrénie est une maladie qui affecte des millions de personnes dans le monde. On estime que sur 100 personnes, une souffre de schizophrénie. Il apparaît généralement chez les adolescents. On ne peut pas dire que c’est une maladie qui atteint un profil de personne en particulier. Par contre, elle survient avec une fréquence similaire à différents niveaux socio-économiques. Elle touche aussi bien les hommes que les femmes, bien qu’elle soit plus précoce chez la gent masculine.

La schizophrénie : de quoi s’agit-il ?

La Schizophrénie est une maladie cérébrale complexe dans laquelle il y a un dysfonctionnement des circuits cérébraux. Cela vient généralement avec un déséquilibre entre les neurotransmetteurs. Par conséquent, certaines des fonctions qui régissent la pensée, les émotions et le comportement seront affectées. Un dysfonctionnement est associé à des anomalies structurelles dans certaines zones du système nerveux central. L’un des principaux neurotransmetteurs impliqués dans cette maladie est la dopamine. Et de nombreux médicaments peuvent également agir sur cette dernière. Il existe également d’autres neurotransmetteurs impliqués, tels que la sérotonine et le glutamate.

Comment se manifeste-t-elle ?

La schizophrénie est le résultat de l’interaction de nombreux facteurs. La théorie la plus courante concerne une altération du développement du système nerveux central. Et ce, déjà à partir de la vie prénatale. Cela explique d’ailleurs le fonctionnement anormal ultérieur. C’est pour cela que la prédisposition génétique est l’un des facteurs de risque pouvant entraîner la schizophrénie. La schizophrénie est plus fréquente chez les proches des patients schizophrènes. Même ainsi, chez des jumeaux génétiquement identiques, il est possible que l’un ait la maladie et l’autre pas. La génétique a donc un facteur potentiel qui facilite ou prédispose au développement de la maladie. D’autres facteurs peuvent agir comme modulateurs de l’évolution de la maladie et précipiter son déclenchement ou sa rechute. Les événements environnementaux autour d’une personne prédisposée peuvent conditionner le début de la maladie ou des rechutes ultérieures. D’éventuelles rechutes sont aussi possibles en raison d’une prise de médicaments interrompue. Il y a également la fatigue en présence d’un traitement prolongé, l’apparition d’effets secondaires, la stigmatisation de médicaments.

Quels sont les symptômes

Quand le cas de Schizophrénie est diagnostiqué dans le système nerveux central, des symptômes peuvent apparaître. Elle peut se manifester par des changements de comportement, qui peuvent sembler anormaux et inhabituels. Ce ne sont rien d’autre que le résultat d’une altération de la zone cérébrale qui contrôle le comportement. On observe aussi des symptômes qui révèlent une altération des pensées, de l’affection, et du comportement de la personne. Il existe une grande variété de manifestations cliniques. Jusqu’à présent, il existe différents sous-types de schizophrénie. Des types où certains symptômes et signes prévalent sur d’autres : paranoïa, hébéphrénique, catatonie…