Pour les gérants de pizzerias, atteindre un niveau de rentabilité constitue un enjeu majeur. Il faut déterminer le nombre de pizzas à vendre quotidiennement pour franchir le point d’équilibre financier, garantissant ainsi la viabilité et la prospérité de leur établissement.

Les différents types de pizzas contribuant à la rentabilité

Comprendre combien de pizza par jour pour être rentable est un casse-tête pour les pizzerias cherchant à séduire une clientèle variée avec un menu alléchant. Voici une évocation des pizzas qui, par leurs saveurs uniques, contribuent à la rentabilité quotidienne d’une pizzeria.

La Margherita, dans sa noble simplicité, associe sauce tomate artisanale, mozzarella fondante et Parmesan riche en umami. Les feuilles de basilic frais, déposées après cuisson, apportent une touche de fraîcheur qui s’harmonise avec le fondant du fromage.

La Quattro Formaggi est une ode aux fromages, où la douceur de la mozzarella rencontre le caractère du Parmesan, l’intensité du Pecorino et la singularité du gorgonzola, offrant une mosaïque de textures et de saveurs.

La pizza aux épinards et artichauts marie les notes terreuses des épinards sautés à la douceur des cœurs d’artichauts, le tout enveloppé dans la tendresse de la mozzarella et du Parmesan pour une expérience gustative réconfortante.

Enfin, la pizza grecque célèbre les saveurs de la Grèce avec ses cœurs d’artichaut tendres, ses tomates juteuses, ses épinards à l’ail, ses olives amères et sa feta émiettée, offrant une finition salée et acidulée.

Chaque pizza, avec ses caractéristiques distinctives, joue un rôle dans l’atteinte de l’équilibre financier.

L’analyse de rentabilité : un pilier pour la réussite financière

Dans le monde de la restauration, et plus précisément dans une pizzeria, atteindre le seuil de rentabilité est un moment clé où l’équilibre financier est parfaitement maintenu : les revenus générés par la vente des pizzas correspondent exactement aux dépenses engagées pour leur production et leur vente, sans dégager ni profit ni perte. Pour y parvenir, il faut bien comprendre et de séparer les coûts fixes, tels que le loyer, les salaires, les charges sociales, les assurances et les frais de services publics, des coûts variables, qui varient en fonction du nombre de pizzas vendues et incluent les ingrédients et les fournitures nécessaires à la confection de chaque pizza.

Prenons l’exemple d’une pizza Margherita dont les ingrédients se décomposent en coût comme suit : sauce tomate à 0,50€, mozzarella à 1,50€, basilic à 0,10€ et pâte à pizza à 0,40€, ce qui nous donne un coût total des ingrédients de 2,50€. Si cette pizza est vendue à 10€, le bénéfice brut réalisé après soustraction des coûts variables est de 7,50€.

Pour couvrir les coûts fixes mensuels de 4500€, soit 150€ par jour, la pizzeria doit vendre un certain nombre de pizzas. En se basant sur le bénéfice brut par pizza, on peut calculer que la vente d’environ 20 pizzas par jour permettrait d’atteindre ce seuil de rentabilité. Toutefois, pour assurer la pérennité de l’entreprise et se prémunir contre les aléas du marché, il est judicieux de viser un objectif de vente quotidienne plus ambitieux, tel que 150 pizzas, afin de maximiser les profits et de garantir une marge de sécurité financière.